Grande déesse filiforme "Gaïa"

Cette sculpture élancée de 1m90 représente une figure féminine stylisée, gracieuse et sensuelle. Le corps, longiligne et galbé, évoque à la fois la délicatesse et la puissance féminine. La posture, légèrement penchée avec un bras descendant le long du buste, suggère la retenue, l’élégance et la contemplation.

La tête est surmontée d’une coiffe imposante, formée d'une plaque de métal rouillé aux contours irréguliers, patinée par le temps et travaillée par les eaux du torrent. Cette coiffe, à la fois organique et architecturale, confère à la figure une aura de mystère et de noblesse, évoquant des civilisations anciennes, peut-être africaines ou mésopotamiennes, où la coiffe symbolisait le rang, la spiritualité ou l’identité.

Le matériau — métal oxydé et patiné — accentue cette impression d’ancienneté et d’élément retrouvé, comme une relique contemporaine d’un passé mythique. La finesse du visage réduit à l’essentiel, presque abstrait, avec une dorure à la feuille, invite à une lecture symbolique : la femme n’est pas un portrait mais une présence universelle, intemporelle.

Cette sculpture de Vanessa Renoux, "Gaïa" la mère de toutes, convoque l’imaginaire des civilisations anciennes. Sa coiffe monumentale en métal rouillé, semblable à une flamme minérale sculptée par le temps et l’eau, couronne une silhouette mystérieuse et majestueuse. Une œuvre qui évoque à la fois la fragilité du corps et la puissance de l’esprit.

Hauteur 190 cm